Notre vitalité, c’est aussi notre environnement

L’été s’installe doucement. La chaleur, la lumière, les marchés colorés… c’est une période de l’année qui appelle naturellement à ralentir, à se reconnecter à soi et à la nature. Et si c’était justement le moment idéal pour réfléchir à un aspect souvent sous-estimé de notre santé : notre environnement?

Ce mercredi mémoire est un appel à ouvrir les yeux sur ce qui nous entoure. Car notre vitalité, tout comme notre mémoire, ne dépendent pas seulement de ce que nous mangeons ou des habitudes que nous adoptons… mais aussi du contexte dans lequel nous vivons.

🍎 Un exemple frappant? Nos légumes.

Dans son livre Comment j’ai vaincu la douleur et l’inflammation chronique par l’alimentation, la Dre Jacqueline Lagacé partage des données percutantes sur l’appauvrissement de nos sols agricoles. On y apprend que, depuis environ 70 ans, les méthodes de culture ont tellement modifié la qualité des aliments qu’une pomme d’aujourd’hui contient jusqu’à 50 fois moins de nutriments qu’une pomme des années 1940.

Des analyses sur 72 aliments ont révélé une diminution moyenne de 34 % de sodium, 15 % de potassium, 29 % de calcium et même 62 % de cuivre. (Lagacé, p. 137)

Et ce n’est pas tout. L’utilisation de fertilisants chimiques, la récolte avant maturité, les transports longue distance et les méthodes industrielles ont mené à une situation paradoxale : nous sommes suralimentés, mais mal nourris. (Lagacé, p. 138)

🧠 Quel lien avec notre mémoire?

Un sol pauvre donne des aliments moins riches, ce qui affecte la qualité des nutriments essentiels à notre cerveau. Autrement dit, même quand on pense bien manger, notre environnement agricole peut limiter les bienfaits réels pour notre santé cognitive.

🌿 Mais il y a de l’espoir.

Comme l’indique le livre, certains principes de culture respectueuse des sols permettent non seulement de retrouver les nutriments perdus, mais même de les augmenter bien au-delà des niveaux de 1940. C’est une excellente nouvelle pour celles et ceux qui choisissent de soutenir une agriculture plus vivante et plus nourrissante.

Et si, cette année, vous faisiez un pas de plus vers un environnement qui vous soutient vraiment?